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marjoriedraghi01

Et si l'information était en vous



Le 28 septembre est officiellement la journée mondiale de l’accès universel à l’information.


Globalement je pense, peut-être naïvement, qu’en la matière nous sommes plutôt bien lotis avec de nombreux médias aux orientations très diverses, un droit à l’expression bien établi et où l’information est à portée de clic.

Ce n’est pas sur ce terrain de l’information et de sa fiabilité que je vais m’aventurer aujourd’hui mais plutôt sur des capacités dont nous disposons vis-à-vis de notre propre vécu, de nos comportements dont nous aimerions parfois qu’ils évoluent.

Sur ce sujet, la recherche d’informations peut passer par une boulimie de lecture autour du développement personnel par exemple ou encore du visionnage de moult sites traitant de ce qu’on apparente consciemment à notre problématique. Notre cerveau est en effet expert dans la création d’analogies.

Si cette démarche peut permettre certaines prises de conscience elle peut aussi créer davantage de questions sans réponse. En effet ce que nous ressentons peut au fond résulter de toute autre chose que ce qui nous interpelle sur la toile.

Nous sommes le résultat de notre vécu, parfois même bien avant notre naissance comme tendent à le montrer les dernières recherches en épigénétique, de nos expériences et finalement de la manière dont notre cerveau les a assimilés et interprétés.


Ainsi face à un évènement difficile, le cerveau dans une logique de protection peut avoir développé une stratégie certes efficace sur le moment mais qui peut se révéler contre-productive voire handicapante dans d’autres situations.


Les phobies peuvent être une bonne illustration de ce propos. A ce stade, vous voyez sans doute un peu plus précisément de quoi il s’agit.


Parmi les nombreux biais cognitifs de notre cerveau, certains tel que le biais de sur-confiance, évoqué dans un précédent post, peuvent alors apparaître pour vous faire croire que vous avez les capacités de vous en sortir seul. Si cette croyance peut être réconfortante elle peut aussi vous empêcher d'envisager des moyens de faire vraiment bouger les choses.


Sachant cela, combien de temps allez-vous encore perdre avant de vous faire accompagner ?


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